!!!!!!!!!!!!!!
Dit bestand kan ook als PDF bekeken worden.
Performance door Liesbeth Verhoeven Voor opening Spiegelhol2009Identiteit (14 nov. 2009)
Premièrement je veux remercier Pierre le Fixeur pour m’inviter pour cette présentation. J’aime à raconter mon histoire. Je raconte en français mais vous entendez une traduction en néerlandais.
Ça fait longtemps que je suis en train de chercher mon identité. Au fond ça dure toute ma vie déjà.
Quand j’étais une très petite fille, je jouais avec des poupées russes souvent. Et ça veut dire quelque chose. Voyez mon regard très serieus. J’étais très consciente de moi-même. Vous savez, la poupée russe est symbolique pour la phénomène de la conscience. La même condition se répète infiniment à des niveaus de plus en plus éloignés.
Qui est-ce qui je suis? Comment faut-il que je vis ma propre vie?
Alors comme tout le monde, comme vous aussi, j’avais besoin d’un modèle.
‘Wie ben ik?’ vroeg ik me af. Ik had een rolmodel nodig
Quand j’avais six ans et demi, je prenais mon père comme exemple.
Voici, il mangeait des escargots et moi, bien sûr, je voulais cela aussi. Je le regardais très attentivement et j’essayais de le copier.
Les efforts n’étaient pas faciles mais mon cerveau ce développait rapidement…
et j’étais sûre que je voulusse être un garçon. Et quand je serais grande un paysan. C’est que mon grand-père était paysan et qu’il avait beaucoup de jolies moutons.
Les ans passaient et je gagnais la notion de plus en plus claire que j’étais vraiment une fille et que c’est pas facile de le changer. Et, je veux bien, j’aimais les ouvrages des dames. Je brodais, je tricotais et je demandais beaucoup de tuyaus à ma mère.
Quand j’avais treize ans, je voulais devenir couturière. Je ne peux pas dire qu’à ce temps là ma mère était mon exemple, mon modèle, mais quand j’y réfléchis maintenant, peut-être elle l’était! Puisque sa profession est couturière…
Je dessinais et je projetais des vêtements, je ne les cousais pas réellement mais c’était pas grave.
a ce moment là je n’avais pas encore pris conscience de mon aptitude beta.
Je croissais et la puberté commençait. Comme tout le monde à cet âge je ne savais presque pas comment vivre ma vie. Le plus important et le plus déterminant c’était mes amis et mes condisciples.
J’usais mon groupe de poire comme miroir.
Et aussi mon professeur de biologie, qui s’appellait Verhoeven comme moi. C’étaient des balises. A cause de ma tête exacte et mon professeur, je choisissais à faire les études de biologie. Je l’aimais beaucoup et oui….
quand j’avais dix-neuf ans et demi, je savais ce que je voulais être: une écologiste qui étude l’environnement tropical! Mais quel image va bien avec une écologiste ? La recherche de mon identité continuait en toute force. Je m’associais avec mon copain pour essayer des images différentes. Il était établi de toute façon que nous nous rebellerions comme des gamins.
Nous avons essayé des rockstars, vous le voyez ici ……
….des rappeurs dans le tradition de Public Enemy.
….des hippies……et encore plus
C’était une période très intense, où j’ai appris et vu beaucoup beaucoup. Ma tête était pleine, trop pleine et toujours je me demandais ce qui je suis. Je ne savais pas.
Quand j’avais vingt-six ans, la seule chose que je désirais était le vide. En effet, je voulais disparaître.
Heureusement cette tristesse passait. Grace à tous les gens que j’ai demandé de me conseiller sur ma coiffure.
Je commençais à cultiver mes propres légumes et j’obéissais aux saisons et aux alentours. La vie était très simple et je découvrais qu’on ne doit pas être quelqu’un, il ne faut pas une identité.
Ik begon een moestuin en ging met de seizoenen te leven, heel eenvoudig. Ik ontdekte dat je helemaal geen identiteit nodig hebt!
Eh bien, les ans passaient et hélas, de nouveau je me mettais à désirer d’être quelqu’un. J’avais besoin d’attention, de développement et – encore une fois – d’un modèle.
Quand j’avais trente-deus ans et demi, je choississais le couturier Paco Rabanne et cette fois-ci je cousais des vrais vêtements. Regardez quelques-uns de mes créations ici.
Ça ne faisait longtemps que je suivisse ma propre route et je devenais artiste. Ma carrière prenait un grand essor et bon, vous connaissez l’histoire.
Je croiais que j’eusse trouvé mon identité ! J’ai une âme errante et et ça va bien avec une artiste n’est-ce pas ? De plus, beaucoup de gens me considèrent comme ça.
Mais maintenant j’ai trente-neuf ans et je sais que c’est bien différent.
Le mois dernière j’ai eu la chance de travailler dans le sud de la France, en Quercy. Là j’ai parlé beaucoup des artistes et aussi quelques fermiers. Ils étaient tous des vrais insoumis et j’ai senti qu’un d’eux deviendrait mon modèle pour le reste de ma vie.
Alors j’ai copié chacun d’eux très exactement pour découvrir ce qui me va le meilleur.
Le vous montre les exemples les plus intéressants.
Antonio Lavall, un artiste très gai. Un peu trop, et il est encore plus aveugle que moi-même.
Gaston Mouly, un homme tranquille avec une oreille écoutant. Il est assez sourd maintenant parce que les artistes qu’il a visité toute sa vie parlent beaucoup!
La fille de Marie Espalieu. Marie est très fier de ses œuvres et je pense que cést pas toujours facile pour sa fille.
Jean-Marie Massou, un homme de ma cœur. Il transforme des sites en art. Mais il est un peu trop brut.
Et enfin, le fermier Froment. Et naturellement, vous devinez déjà: je veux être comme lui. Il restera mon modèle pour toujours, j’en suis sûre. Ça sent formidable, vivre comme un fermier en France. Regardez!
Je viens d’acheter une ferme près de Limogne-en-Quercy et comme vous entendez je m’occupe activement de pratiquer le français. Je peux pas attendre de cultiver la terre et de me jeter dans le vide et obéir aux saisons et aux alentours. Je commence de nouveau.
La seule chose que je me demande est s’il faut de fumer ou non.
SOURCES:
Photos d’ Antonio Lavall et de Froment du livre de Jean-François Maurice: ‘Les insoumis de l’art du Quercy et de ses alentours du cœur’. Gazogène Éditions, Cahors.
La partie du texte qui figure en France, a été inspiré par ces images et ne vise pas à reflété la réalité. Froment par exemple n’est pas un agriculteur en réalité.
BRONVERMELDING:
Foto’s van Antonio Lavall en Froment afkomstig uit het boek ‘Les insoumis de l’art du Quercy et de ses alentours du coeur’ van Jean-François Maurice. Gazogène Éditions, Cahors.
Het tekstgedeelte dat zich afspeelt in Frankrijk, is geïnspireerd op deze foto’s en beoogt niet een weerspiegeling van de werkelijkheid te zijn. Froment is bijv. in werkelijkheid geen agrariër.
Au revoir!
!!!!!!!!!!!!!!
Dit bestand kan ook als PDF bekeken worden.